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Immemory
13 février 2013

Choisir la vie.

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Premier jour du carême. chemin de guérison intérieure...
travailler sa disponibilité, accueillir encore la densité, la beauté, le sens...
ascèse encore, joie à partager 
simplement.
libérer des moments de gratuité et de silence,
se croire moins limité que nous le pensions...
chemin de guérison intérieure...

(...)

"On ne guérit pas du refus de guérir, pas plus que l'on ne peut faire abandonner à quelqu'un ce qui est sa façon de souffrir et qui est son propre. Ce que l'on peut modifier, c'est le rapport de cette souffrance au monde de la représentation. Elle n'est souffrance que parce qu'elle tente de se représenter à elle-même et donc aux autres ; si elle se détourne du miroir, la souffrance se change en force. Elle ne se perd pas elle-même, elle ne renonce pas à elle-même, elle ne se sacrifie pas ; elle abandonne le moi et la conscience où elle cherchait à se regarder et à se reproduire, c'est-à-dire un champ qui n'était pas fait pour elle".

François Roustang, "Comment faire rire un paranoïaque ?"

(...)

"Des cendres pour le Carême. Qu’est-ce que vient faire un résidu de matière consumée, sans vie, qu’on nous pose sur le front le jour du mercredi des Cendres ?
Quand les anciens, dans la Bible, voulaient manifester leur désir de revenir à Dieu, ils se mettaient de la cendre sur la tête. C’était pour eux un geste fort par lequel ils marquaient publiquement leur désaccord. Pas d’accord avec ce qui se passe au fond du cœur quand il est plein de souffrance. Pas d’accord avec la mort, surtout quand elle frappe un être aimé. Pas d’accord avec la tristesse et le deuil qui nous affligent. Pas d’accord avec le péché, surtout le sien, que l’on regrette amèrement. Pas d’accord avec le mal qui défigure. Pas d’accord avec l’injustice qui humilie. 
Les anciens, qui se mettaient de la cendre sur eux, étaient de véritables insatisfaits, des indignés. Par cette matière morte, ils révélaient leur désir profond de vivre. C’est ce que nous expérimentons encore aujourd’hui."

Xavier Pollart, psy à Lille et dominicain. Carême dans la ville

(...)

 

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