Aller à sa propre vie en conscience et vérité
J'aime à l'entendre dés ce petit matin, la maison endormie, au petit déjeuner,
j'aime à l'entendre et à le répéter avec douceur et fermeté :
oui, c'est vrai, "pour qu’aimer soit possible, il faut de la sûreté »...
« Il faut de la confiance, une sûreté qui rend possible la consolidation de l’art d’aimer »
"S’avouer son incomplétude participe à son estime de soi. Boiter c’est la condition du marcheur. Faire croire qu’on est abouti c’est un mensonge. Et puis vouloir croire qu’il faut être comme tout le monde… Tout le monde ça n’existe pas, c’est personne ".
Et elle finit de rajouter :
Aimer enfin, c'est la gratuité : l’altérité va avec quelque chose de l’inattendu, l’humanité ne vit pas que de l’échange, mais aussi du don.
Te laisseras-tu bénir et être aimé tel-le que tu es
et non pas en dépit de ce que tu es comme on le vit souvent ?
Véronique Margron en ces heures là, comme une trouée d'air pur
et c'est pas plus mal.
(...)