(...) Je réalise un peu plus encore.Ecrire ici,

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Je réalise un peu plus encore.
Ecrire ici, prendre des photographies, c'est tenter de sauver quelque chose.

Permettre que cela ne meurt pas.
Ces jours avant Pâques me plaisent pour la première fois comme jamais,

accepter d'être touché, accepter de recevoir, accepter d'avoir besoin, consentir à avoir besoin de l'autre, accueillir les gestes d'amour qui nous sont offerts, comme au temps du lavement de pied (rien que ça !)

ça fait naître de la lumière.

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"Pour qu'une semence germe, il faut battre le blé, afin d'enlever l'écorce qui la recouvre. Le fait d'être battus par la vie cela existe, nous ne pouvons l'éviter. Nous passons tous par des phases de mort et de souffrance. Ces événements peuvent déboucher sur des résurrections, cela dépend de la façon de les accueillir. Parfois nous sommes mangés par la souffrance et, c'est nous qui dépérissons. D'autres fois, nous entrons dans le souffle de l'événement, et c'est nous qui mangeons cette souffrance en la transformant en lumière par la grâce de l'Amour"

Annick de Souzenelle. Faire grandir l'être intérieur.

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Nous ne savons pas encore le dire en mots. Pourtant des récits naissent parfois.
Nous disons trop peu encore combien il y a renaissance, peut-être, nous aussi, cherchons-nous encore dans des figures trop familières, une sorte de pâle survivance, alors que précisément ressusciter nous enfante à cette vie où nous sommes peut-être encore si peu.