le langage n'est rien s'il n'est pas lumière
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Je m'étais fixé une "pause d'immemory" du 21/O5 au 21/06...comme pour faire tenir l'autre écriture ("Ils étaient doux...")...
mais je n'aurai tenu que 10 jours...
sans écrire par phOtOgraphie et publication sur le fil des jours...
C'est comme si tant de "lumières" saisies, restant là sans être partagées...lettre morte, coeur mort.
Ecrire en photo et publier ici...un espace pour être en paix.
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C'est que... comme Christian Bobin...
"j'ai compris que le langage n'est rien s'il n'est pas lumière. Dés qu'il y a un rayon de soleil, je m'y précipite : il n'y a que la lumière qui puisse nous être une aide. Ainsi par l'écriture je suis entiérement en paix, mais cette paix est la paix des bivouacs : elle ne dure pas. Peut-être que le paradis, ce serait d'être tout entier, sachant qu'on ne va pas vous tuer, d'avoir le coeur ouvert comme un ciel et que personne ne va y mettre le feu. Le paradis, c'esr peut-être d'être sans défense sans se sentir menacé. L'écriture permet ça. La plupart du temsp, je vis une vie étrangement ordinaire et étrangement menacée. Je suis comme un poisson qui a été rejeté sur le sable. J'attends que l'écriture revienne me chercher : alors je renais pour bientôt remourir.
Et puis, soudain, il y a un moment où j'ai comme une révélation de tout, où une feuille de tilleul peut illuminer la journée entière".
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En extrait des 10 jours...
Mes rayons de sOleil...
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A la Ménitré, dimanche dernier...
Mystère de Loire...
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et puis à Fontevraud... Kristmanson et le Quatuor voce...
http://www.abbayedefontevraud.com/concerts/concert-de-kristmanson-le-quatuor-voce
avec une magie invraisemblable, à la fois inhabituel et rare...
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Rafraîchir le langage de la photo pour qu'il retrouve son innocence.
"La vérité nous rend cette candeur première, la beauté de celui qui entre dans une église pour prier sans être vu, oi de celui qui ouvre un livre dans un jardin public : le visage devient alors comme une petite chapelle. C'est beau. Tout ce qu'on devrait demander à - un livre- une photographie, c'est d'être transparent et de refléter la lumière
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"J'ai été trés tôt sensible à ce qui pourrait nous sauver, alors même que je n'avais pas conscience obscure de ce qui pouvait me perdre. Une première aide nous est donnée immédiatement dans cette vie par la beauté de la nature". (C.Bobin. La lumière du monde. 2001)
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En relisant ce matin, quelques extraits de la lumière du monde, extrait d'un entretien qu'il a donné à Lydie Dattas, je saisis ce qui me parle encOre tant, oui, "je peux vous assurer qu'un pétale de coquelicot est assez solide pour empêcher quelqu'un de rouler au néant"
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à suivre.